Nous avons la joie de vous annoncer que la pièce de théâtre, à destination d’un jeune public, de Sarah Labhar et Iuliana Neagu, Samy grandit, paraît aujourd’hui dans la collection Pièges à Rêves.
Chers amateurs de poésie coréenne, ce jour parait officiellement Poésies de Corée un recueil de 54 poèmes de Kim Won-gil, certains spécialement choisis par l’auteur pour toucher le lectorat français.
Voici la présentation de l’ouvrage, figurant sur le quatrième de couverture :
« … Dans ce froid intense, où les faisans sauvages Se recroquevillent dans leurs plumes, Seules les branches de peuplier Sont fouettées par le vent, Elle tient un petit paquet dans ses bras et Un litre de larmes violettes dans ses yeux… »
Les cinquante-quatre poèmes qui composent ce recueil invitent à une réflexion existentielle sous couvert d’ironie, d’humour et d’idées issues du Zen. La poésie de Kim Won-gil fait part des expériences et saveurs d’une vie : l’amour, la solitude, les relations, la religion, la nostalgie, la joie, le bien-être, le temps et les arts.
Des extraits et autres informations sont disponibles sur la fiche du livre.
Né près de Jirye non loin de la ville de Andong dans la province du Gyeongsangbukdo, Kim Won-Gil a étudié la littérature anglaise et coréenne à Séoul. Après avoir reçu le prix « New Poet Award », décerné par la revue Monthly Literature, et la parution de sa première collection de poèmes, Gaewan (Éveil), remarquée par le ministère de l’Éducation, il devient professeur de littérature coréenne. Après l’engloutissement de sa ville natale lors de la construction d’un barrage, il quitte l’enseignement et vient habiter l’une des rares maisons qui subsistent sur la montagne toute proche. Il y fonde la communauté de Jirye où il accueille, en résidence, des artistes qu’il aide à promouvoir la culture coréenne traditionnelle. Il obtient le prix culturel de la province du Gyeongsangbukdo en 1984 pour son deuxième livre de poèmes, Je ne suis par encore habitué à la solitude. Il publie, en 1993, Bouquet d’adieu, ainsi qu’une compilation de textes humoristiques, L’humour de Andong, en 2002.
Pierre BENAZECH ou P.R. Tohril est un jeune auteur passionné par les littératures de l’imaginaire.
Tout juste sorti du lycée, il auto-publie sous un pseudonyme ses premières histoires et les propose en dépôt aux librairies. Encouragé par les nombreux retours positifs, l’énergumène tape doucement à la porte des éditeurs. Peu à peu, plusieurs nouvelles affiliées SFFF sont publiées dans des anthologies. En 2013, Le Piano Aphone, son premier roman, est édité chez les éditions Lune Écarlate.
Suivre l’exemple de la rivière du crépuscule, méditer sur un nuage, écouter le conte de la fleur, les avertissements des cigales, ou dire simplement ce qu’on a sur le coeur.
À travers sa poésie Lee Gil-won observe le quotidien avec un humour et un franc-parler particulier, un peu à part de la mouvance naturaliste moderne. Il aime célébrer les beautés de la nature, visibles ou mystérieuses comme autant de manifestations organiques de la société.
Avec ce recueil, il convie le lecteur à se nourrir d’une poésie de l’instant vivant, des connivences tristes, des vérités de l’existence ou de la joie hédoniste.
La rivière du crépuscule se compose de cinquante poèmes de Lee Gil-won, traduits pour la première fois en français, illustrés par une trentaine de photographies d’Antoine Coppola.