Ciholyas Jérémie

Né dans le Nord-Pas-de-Calais, région dévastée par le chômage et le Front National, il s’exile très vite en Belgique où après des études artistiques ne menant à rien il exerce successivement les fonctions de réceptionniste, de plongeur en vaisselle, de Caméraman-Monteur et finalement de bibliothécaire. Il vit toujours en dessous du fameux seuil de pauvreté.
Depuis son adolescence, dévoreur de livres en tout genre, il écrit autant qu’il dessine. Fasciné par le fantastique et l’horreur gore, il essaie de retranscrire dans ces histoires différents univers décadents en proie à la frénésie du capitalisme triomphant.
Insatiable, il nourrit ses idées d’influences éclectiques allant de la littérature classique aux romans de gare en passant par le manga, le fumetti, les comics, la BD franco-belge et le cinéma. Mais il ne supporte pas la très grande majorité des productions Bit-lit et les blogs girlys.

© Didizuka

Son style s’en ressent par le choix bien sur des thèmes, mais aussi l’emploi du vocabulaire avec lequel il joue, des techniques créatives qu’il utilise dans ces travaux graphiques. Dans les deux cas, on y reconnait une verve acérée qui tranche dans le vif du sujet faisant gicler les messages et les idées qu’il souhaite transmettre à ces lecteurs. Il aime pointer du doigt les vices de nos sociétés, de nos mentalités.

Site Web : http://imaginatechdaily.blogspot.com/

 

 

Publications :

Nouvelles :

Chaffard-Luçon Pierre

Entre droit, sciences, lettres, sport et musique, Pierre Chaffard-Luçon – ou PCL – se rapproche de l’homme du courant humaniste : celui qui a soif de savoir. Certains disent de manière plus terre à terre « touche à tout »…

Chroniqueur tant en SFF (Science-fiction, Fantasy) que BD depuis 2009 sur lelitteraire.com, grand amateur (et, pour certains, spécialiste) de Tolkien, PCL ne cherche qu’une chose : se faire plaisir en faisant plaisir… Mais il sait aussi être intraitable lorsque le devoir l’exige : fendre et pourfendre les navets littéraires est un devoir, difficile, qu’il accomplit. Il y en a qui osent d’ailleurs affirmer qu’il le fait avec plaisir !

Depuis quelques temps, il a décidé de changer de bord et de tenter d’écrire. C’est maintenant à lui de recevoir les critiques…

 

Publications :

Nouvelles :

  • Seul le temps sait combien l’Amour est important, anthologie Histoires d’Amour, sous la direction de Elie Darco.

Boreau Emmanuelle

Née en 1979 dans la banlieue parisienne, Emmanuelle Boreau travaille comme assistante commerciale. Elle a récemment ouvert un blog, http://lapauselecture.canalblog.com/ , dans lequel elle parle de ses coups de cœurs et de ses coups de gueules, littéraires ou pas. Mais après la critique, elle choisit de prendre à son tour la plume en écrivant sa première vraie nouvelle, La Jeune Fille, Les Morts et Bobby Joe.
Ses frères l’ont terrorisée petite fille en lui faisant regarder La Maison du Diable. Peut-être est-ce à cause de cela qu’elle a développé un goût bizarre pour le morbide, mais loin d’en rire, elle retrouve son âme d’enfant en hurlant toujours autant devant les films d’horreur.
Elle se passionne particulièrement pour la fin du monde, surtout quand ses créatures préférées, les zombies, entrent en jeu. Dans l’adversité, l’humain est capable du pire comme du meilleur, ce qui donne, selon elle, des récits intenses.

Ses auteurs fétiches : Stephen King, Maxime Chattam, Nick Hornby, Bret Easton Ellis et Chuck Palahniuk.
Son style de musique : le bon vieux hard rock (Metallica, AC-DC, Deep Purple..), du rock (Guns n’ Roses, System of Down, Red Hot Chili Peppers,…) et les BO de films (en ce moment, c’est Game of Thrones et Drive).
Ses autres occupations : la cuisine, le tricot, la lecture bien sûre, les puzzles, et la sculpture sur glace.

 

Publications :

Nouvelles :

  • Randonnée pour une chouquette, anthologie Étranges Voyages, sous la direction de Cyril Carau, à paraître
  • La Jeune Fille, Les Morts et Bobby Joe, anthologie Histoires d’Amour, sous la direction de Elie Darco.

Cart-Tanneur Emmanuelle

Rien ne prédestinait Emmanuelle Cart-Tanneur à tomber dans la marmite de l’écriture. Rien, si ce n’est un goût immodéré des mots et une addiction certaine à la lecture… C’est en tout cas en lisant, encore et encore, qu’elle a un jour décidé de passer de l’autre côté de la page et de laisser son clavier lui dicter ses propres mots.

Mots plutôt noirs, à ses débuts, car inspirés de son vécu et de son ressenti de la vie telle qu’elle n’est pas toujours racontée dans les fables. Oates, Brautigan, Carver, Janet Frame, mais aussi les Français Adam, Bartelt ou Urien lui ont montré le chemin, avant qu’elle ne se dessine le sien propre, entre enfance sombre et vieillesse oubliée, entre sourires grinçants et larmes assumées, avec le passage, parfois, d’un arc-en-ciel qui éclaire la scène sur laquelle se débattent ses héros.

Elle a publié trois recueils à ce jour chez TheBookEdition : http://www.thebookedition.com/livres-emmanuelle-cart-tanneur-auteur-11973.html

et propose régulièrement extraits de lectures ou textes personnels sur son blog : http://emma-carpe-diem.bloxode.com

 Et sa plus récente parution est un recueil de nouvelles, Ainsi va la vie, aux éditions Numeriklivres : http://comprendrelelivrenumerique.com/2011/12/20/ebook-ainsi-va-la-vie-emmanuelle-cart-tanneur/

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Nouvelles :

 

Choi Ji-ii

Choi Ji-ii a grandi dans les faubourgs d’une petite ville de Corée du Sud avant de s’installer, comme beaucoup d’artistes, à Séoul, dans le quartier étudiant et artistique de Hongdae, dans le Nord-Ouest de la capitale coréenne. Là, elle devient assistante d’un peintre local célèbre qui lui octroie l’usage de son immense atelier. Choi Ji-ii commence alors une œuvre surdimensionnée avec des tableaux géants. Ses grandes toiles sont des bijoux de vues ultra-réalistes de lieux souvent urbains : croisements routiers, cuisines aménagées, etc. le tout composé d’une foule de couleurs intenses, apposées dans le style pointilliste. Pour ses dessins souvent monochromes ou bicolores, Choi Ji-ii retrouve son bestiaire fantastique, des formes fragmentaires, comme des souvenirs incomplets.

On peut parfois retrouver des photos de ses œuvres sur : http://blog.naver.com/orangehone.do

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Illustrations intérieures :