Extrait de la chronique de Chaperon Rouge pour le portail Psychovision
“… Étonnant, c’est le mot. Un roman qui cache bien son jeu, démarrant de manière bon-enfant et drolatique pour nous emporter bien loin dans la tragédie. Un roman tragi-comique, plein de tendresse et souvent truculent mais qui à d’autres moment sait aussi nous prendre aux tripes et nous serrer la gorge d’émotion. Mince alors, l’Ange de Marseille m’a fait passer du rire aux larmes, de l’amusement au noeud dans le ventre et j’ai pleuré bêtement dans un train alors que je ne m’y attendais fichtrement pas. Ca faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé, et rien que pour cela, merci Cyril !…”
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Extrait de la chronique de Pierre faverolle sur son blog black-novel
“… La première partie est bourrée d’humour, avec des situations très drôles et cocasses. Elle présente les personnages aux noms plus improbables les uns que les autres et cela nous aide à trouver ces deux quinquagénaires très sympathiques.
La deuxième partie est l’enquête à proprement parler, et c’est celle qui m’a le moins accroché. même si le déroulement est logique, je trouve qu’on a perdu l’humour et l’allant du début. Et du coup, on ne s’attend pas du tout à une telle troisième partie.
Car cette troisième partie est un vrai feu d’artifice…”
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Extrait de la chronique de Alice sur Bibliophilie
“… La scène ouvrant le roman est assez délectable. Outre le parler marseillais déjà suffisamment truculent en lui-même, la vision de ces deux quinquagénaires en train de s’enfiler bouteille sur bouteille pour ne pas les laisser entre les mains de leurs créanciers est savoureuse. De même, les dictions du grand-père d’Ange ou d’autres personnages égrènent des notes d’humour dans tout le roman. En voici un avant-goût : « Fais du bien à Bertrand et il te le rendra en caguant ! » où caguer signifie « déféquer ». Heureusement que Cyril Carau a pensé à ajouter un « petit lexique à l’attention des estrangers» !…”
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Extrait de la chronique de Méloë sur Le Boudoir de Méloë
“… Premier gros point positif de cet ouvrage, on a ici affaire à une histoire « avé l’accent ». J’avoue que c’est ce qui m’avait attirée dans la description de ce roman et effectivement l’ouvrage tient ses promesses. Ajoutons à cela des situations improbables, un poil d’exagération dans les propos des personnages et de chouettes descriptions des divers quartiers de la ville, et paf, nous voilà transportés en plein cœur de Marseille à écouter le narrateur nous raconter son histoire de vive-voix ! C’est vraiment très vivant, très agréable…”
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Extrait de la chronique de Fanny Mathieu sur Au cœur des mots
“… De ce fait, j’en viens au point qui a suscité mon plaisir pendant cette rocambolesque lecture : l’écriture. En effet, derrière les mots marseillais et les discussions phocéennes, j’ai pris goût à l’écriture de l’auteur qui agit telle une montagne russe, passant de la badinerie aux émotions plus profondes, notamment lorsque le personnage, le narrateur, pense à sa femme défunte…”
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Extrait de la chronique d‘Ombeline Duprat sur son blog Les Portes de l’Acide
“… En bref, je me suis « retrouvée » dans ce polar. Premièrement, la chaleur du Sud. Même si je n’appartiens pas au même Sud, j’ai eu le plaisir d’entendre chanter l’accent du pays, d’imaginer les terrasses au soleil, le verre et la cigarette à la main. Tranquille Il y a eu de l’humour et de l’amour, du sexe, de la bagarre et pas mal de grabuge. Les personnages sont tous attachants, sincères, et un petit quelque chose me dit qu’ils ont ou auraient pu exister…”
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Extrait de la chronique de Philippe Goaz sur son blog A nous la mana !
“… Le fait que l’action se passe à Marseille pouvait me faire craindre de tomber dans le roman régionaliste, mais pas du tout. Les expressions typiques y sont subtilement saupoudrées (pas de putaing, tous les trois mots) ; il n’ y a que le pastis qui coule à flot dans les veines de nos deux compères. L’intrigue est sombre mais pas trop complexe, on peut donc mieux apprécier les dialogues savoureux et les relations tendues, tendres ou cocasses entre les protagonistes. Il faut dire qu’Ange et Robert sont vraiment réussis et très sympathiques…”
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Extrait de la chronique de Yves-Daniel Crouzet sur son blog Ecrits et Chuchotis
“… Eh bien, voilà un ouvrage qui ne manque ni de corps ni d’âme! Un livre qui sent le terroir mais au bon sens du terme. Le verbe est haut et goûteux, l’écriture inspirée, les expressions truculentes. Une agréable odeur de pastis (la liqueur favorite de nos héros qui en usent et en abusent souvent) vient parfumer l’ensemble et vous enivrer gentiment. Il y est question de vengeance et de magouilles, de flics ripoux et de jolies filles, de cuites d’anthologies et de galéjades cosmiques ! … “
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Extrait d’un message de Aurélie Wellenstein (Arya) sur le forum OutreMonde
“… Les personnages sont dotés de beaucoup de chair et d’emblée sympathiques. Il y a une couleur locale marseillaise forte, mais même les Îles-de-français comme moi ne sont pas du tout largués. Le vocabulaire coloré participe à renforcer la chaleur de la narration. Y a des fois où j’ai bien rigolé. Le passage de la vision mystique du pseudo-mage, avec les animaux, et tourné comme un “mauvais walt disney” m’a beaucoup fait rire. Ensuite y a des moments très sombres, où le roman prend une toute autre dimension …”
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Extrait de la chronique de Oph sur son blog Histoires d’Oph
“… Points forts :
Le ton, indéniablement. La narration à la première personne par un vieux Marseillais a ceci d’extraordinaire que même quand ça sent le roussi, on entend encore chanter les cigales…Le livre en lui-même est très beau, maquette magnifique, belle qualité de papier.
Points faibles :
La linéarité du scénario. On part de deux papys apparemment ordinaires qui cherchent à comprendre qui a détruit leur fond de commerce sans avoir le moindre point de départ… “
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Extrait de la chronique de Fellenzo sur le site CritiquesLibres.com
“… C’est ce qui m’a le plus plu, je crois, dans ce livre, c’est l’impression d’être assis en terrasse sur le vieux port de Marseille, à écouter une bonne histoire avec l’accent, sans pour autant que ça confine au déballage de clichés, à l’avalanche d’idées ou de mots qu’un non-initié ne saurait comprendre. L’intrigue est intéressante, ni trop simple, ni trop complexe, vivante, cohérente, elle s’avance sous la forme de courts chapitres façon tranche de vie… “
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